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Assemblée Générale

Paris, le 25 février 2020

Procès-Verbal

Assemblée générale en date du 25 Février 2020

RAPPORT MORAL DE L’ANNEE 2019

Notre année a commencé par la tenue de notre réunion mensuelle le 21 janvier. Le café Paris Europe a à cette occasion été consacré aux retraites en Europe, une présentation vraiment très approfondie et intéressante par Michel RIQUIER de l'AGE plateforme Europe.

Lundi 18 février 2019 à 17h30 a eu lieu notre assemblée générale annuelle qui nous a permis de reconduire notre comité directeur avec un remplacement, celui de notre trésorier Jean-Claude NOUEL par Marliese FESER, et d’augmenter aussi notre cotisation pour faire face aux dépenses occasionnées par la multilatérale. Elle est donc passée de 15 à 20€. Par la suite, nous avons tenu nos réunions mensuelles : le lundi 18 Mars 2019, celle-ci a été suivie d’un débat libre sur les conséquences du Brexit. Une autre réunion a eu lieu le 15 Avril, à l’issue de laquelle J-C RIZZOLI nous a parlé des prises de position de la commission européenne sur l’Intelligence Artificielle. Le 13 Mai, il n’y a pas eu de Café Paris Europe. Enfin, le 3 Juin, à l’issue des élections européennes, J-C HOUDOIN nous a présenté le futur parlement européen.

Dimanche 30 Juin a eu lieu à Gas chez Jean-Paul DOGUET la Fête traditionnelle d’Eurocapitales. Il y a eu une réunion le 23 Septembre sans café, puis le 29 Octobre, Jean-Paul DOGUET a fait une présentation de l’Ouzbékistan, où il s’est rendu cet été. Le mardi 19 Novembre a eu lieu une autre réunion. Le 10 Décembre il n’y a pas eu de café Paris Europe parce que de toute façon la grève des transports a entrainé l’annulation de la réunion. Le 20 Janvier dernier a eu lieu une discussion animée sur la situation politique britannique actuelle.

L’année 2019 a par ailleurs été marquée par deux rencontres assez différentes mais également intéressantes et réussies :  D’une part notre bilatérale de Skopje, en partenariat avec le Mouvement Européen de Macédoine du Nord. Nous avions eu la possibilité en effet d’entrer en relation dans le cadre du MEI avec Milena GJUROVSKA, la présidente du ME de Macédoine du Nord, et c’est en grande partie elle qui a eu la responsabilité d’organiser cette rencontre, conformément à ses intentions. Elle a eu lieu les 14 et 15 Juin à Skopje. Il y a eu en effet deux événements bien distincts :  le vendredi 14 Juin a eu lieu à la résidence de l’Ambassadeur une réception, donc en présence de son Excellence Christian Thimonier, mais également de François LAFOND, conseiller du vice-premier ministre pour les affaires européennes. Après cela, nous avons fait le lendemain une réunion avec plusieurs interventions à l’hôtel Stonebridge de Skopje, suivie d’un déjeuner. Il y avait de nouveau Christian THIMONIER, mais aussi François LAFOND et plusieurs personnalités macédoniennes comme Muhamad HALILI, vice-président du ME de Skopje, et Mme GJUROVSKA, avec une traduction simultanée et les caméras de télévision en raison de la présence de l’Ambassadeur. Le thème général de la discussion était en principe « Du partenariat à l’adhésion : La Macédoine en Europe ». Pour EUROCAPITALES, Jean-Paul DOGUET a fait une intervention sur le thème du lien entre approfondissement et élargissement. Cette rencontre était très intéressante, même si j’ai eu la déception de voir que quelques mois plus tard le président Macron a refusé la perspective d’une adhésion de la Macédoine du Nord, position qui n’était pas celle des intervenants français.  

Du 4 au 6 Octobre 2019 a eu lieu notre 20e Rencontre multilatérale d’Eurocapitales à Paris, conformément à notre modèle général aujourd’hui bien rodé, et qui est presque devenu une tradition. Le Vendredi 4 a eu lieu la réunion du Comité de Pilotage au siège du MEF où il a été question, à la demande de nos amis finlandais, de faire en sorte que le réseau ait une existence juridique permanente. Elle a été suivie d’une réunion de bienvenue à 18H puis d’un dîner chez Gallopin à proximité.

Le lendemain était la journée de travail, le samedi 5 Octobre, dans la salle Chaptal de l’Hôtel de l’Industrie. La matinée a été consacrée au Brexit : « Faits et arguments » avec 5 intervenants et Rainer Geiger en modérateur. Il y avait d’abord une intervention d’Yves BERTONCINI, un commentaire à chaud sur le brexit, une autre d’Emma BELL, de l’Université de Savoie, sur la frontière irlandaise, de Thibaut HERROIS, de Paris III, sur « Le RU et le monde après le Brexit », de Jonathan FRYER (London for Europe) sur « L’état présent du Brexit » et de notre ami Mark PATTERSON (London for Europe) sur la question : « Que se passera-t-il en Grande-Bretagne si le brexit n’a pas lieu ? ». Il y avait un équilibre des langues et une bonne traduction, et tout le monde a été intéressé.

L’après-midi a été consacré à l’IA et la question posée était : « L’IA dans la vie urbaine européenne, chance ou danger ? » avec comme modérateur J-C Houdoin. Hélas je n’ai pas pu faire venir tous ceux que j’aurais voulu et il n’y avait que 3 intervenants : Eric HUYBRECHT qui a parlé des « modèles européens de villes intelligentes », un invité finlandais, Vile MELONI, gestionnaire de programme à la Ville d’Helsinki, qui nous a parlé du « Rôle des données et de l’IA dans l’amélioration des services à Helsinki ». Enfin, Laurence DE VILLIERS, Docteur en Informatique, a traité de « La reconnaissance faciale et vocale, progrès et risques », ce qui était vraiment passionnant.

Le soir, il y eu un dîner au Sénat dans le salon Napoléon. Dimanche 6 a été consacré à une visite du Quartier Latin avec notre guide Michel Armalot. Le déjeuner d’adieu a eu lieu au Bouillon Racine.

Le bilan de cette XXe Rencontre est largement positif et nous avons été à la hauteur des rencontres précédentes, à en juger par les retours très positifs. Nous avons une bonne expérience et rien ne manquait. Cela étant, il y a plusieurs problèmes qui se posent à nous : d’une part la difficulté de renouveler cette rencontre cette année, car nous n’avons pas les moyens de refinancer ce genre de rencontre tous les ans, même si nous augmentons notre cotisation, et pour le moment nous n’avons pas de perspective de partenaire.

PERSPECTIVES POUR 2020
Un autre problème, qui a été soulevé par nos partenaires finlandais et l’existence d’une structure permanente européenne qui donnerait au réseau une existence juridique au-delà un simple bénévolat et pourrait nous permettre le moment venu d’adhérer au MEI au moins au titre d’observateur. A l’occasion de la réunion du comité de pilotage d’Octobre a été envisagée l’éventualité de la création d’une association de statut européen avec un siège administratif à Bruxelles. Cette perspective avait déjà été évoquée il y a longtemps en 2005 quand R. WASSELL s’était opposé à Regina LECOINTE. Il voulait même une sorte de fédération dont il aurait été président ! Il ne s’agirait pas de quelque chose d’aussi lourd. Nous avons dans cet ordre d’idée eu un entretien avec A-P VITALE le 12 Octobre dernier. Elle nous a conseillé de déposer notre marque « Eurocapitales » auprès de l’INPI. Je l’ai fait et nous avons désormais, depuis le 19 Octobre une marque déposée reconnue pour la France. Mais faut-il aller plus loin ? Tout va être affaire de coût en fait. Car le dépôt que je mentionne ne concerne que la France et a couté 200€, ce qui est dans nos moyens. Il est valable 10 ans. Une démarche équivalente pour l’UE coûterait en revanche 4000€, pour un bénéfice qui n’est pas évident. Donc nous devons attendre et j’espère pouvoir rencontrer prochainement M. Vandenkandelaere, le SG du ME belge pour savoir s’ils peuvent nous aider. L’idée serait de créer une association à Bruxelles avec au besoin un compte local. C’est à suivre si et seulement si c’est financièrement envisageable. Par ailleurs, après la défection de notre amie suisse Joëlle de Seppibus se pose le problème de la prochaine rencontre bi ou multilatérale. Un contact prometteur a été pris avec Dublin, avec Mme Lisa NIC AN BHREITHIMH qui était très intéressée. Le contexte actuel rendrait particulièrement intéressante cette rencontre. Mais elle n’a pas encore répondu à mon message de relance d’il y a deux semaines, ce qui est de très mauvais augure en fait. Que faudrait-il faire dans l’éventualité où nous n’aurions aucune proposition pour la tenue d’une réunion multilatérale cette année ? Je pense que compte tenu de nos moyens et des cotisations nous pourrions au mieux envisager d’organiser notre multilatérale à Paris en 2021, et je me demande si on ne pourrait pas envisager un partenariat avec la Maison de l’Europe, mais sinon il faudra honnêtement demander à Helsinki ou à Athènes de le faire à notre place cette année. Le succès de 2019 est peut-être un élément qui les convaincrait. En tout état de cause, il ne faudra pas trainer, et dans l’éventualité où Dublin nous donnerait une réponse négative et alors il faudrait honnêtement prévenir tous nos partenaires.Eurocapitales vit mais Eurocapitales se mérite et a besoin de la collaboration de toutes et de tous. J’ai bon espoir que nous y parviendrons et je vous remercie de votre constant soutien. Il va falloir aujourd’hui valider l’augmentation à 30€ de notre cotisation et le renouvellement formel de notre comité directeur.

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