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Assemblée Générale

Paris, le 22 mars 2021, en visioconférence

Procès-Verbal

Assemblée générale en date du 22 mars 2021

Le président, Jean-Paul Doguet, ouvre la séance en donnant lecture de l’ordre du jour et présente à l’Assemblée le rapport moral puis le projet de programme 2021.

RAPPORT MORAL DE L’ANNEE 2020
Notre année a commencé par la tenue de notre réunion mensuelle le 20 janvier 2020 au François Coppée avant de dîner à la brasserie Au chien qui fume. Il n’y a pas eu à cette occasion de changement du bureau, et notre cotisation a été portée à 30€. La réunion mensuelle de janvier s’est prolongée en une discussion ouverte sur la politique britannique actuelle. Nous avons par la suite tenu nos réunions régulièrement avec des cafés Paris Europe lorsque c’était possible, en basculant en visioconférence en Février grâce à Skype puis à l’abonnement Zoom de JC Houdoin, compte tenu des restrictions de déplacements en raison de l’épidémie de Covid. Le 25 Février 2020, il y a eu une réunion en présentiel avec notre Assemblée Générale annuelle. Le 16 Mars 2020, la réunion avait été annulée en raison du confinement décidée le lendemain. Le 20 Avril, nous avons eu une présentation par JC HOUDOIN sur « La crise sanitaire, dépenses de santé et endettement », suivie d’une contribution de Marliese FESER sur l'actualité de la Commission à la suite de l'épidémie du Coronavirus. Le 18 Mai suivant Jean-Paul DOGUET a traité de la question « La Sardaigne en Europe », à la suite de son voyage en Décembre 2019 en Sardaigne. Il n’y a pas eu de Café le 16 Juin. Le 21 Septembre 2020, Jean-Paul DOGUET a traité la question d’actualité « Que se passe-t-il en Méditerranée Orientale ?» concernant donc la politique turque. Le 19 Octobre il n’y a pas eu de Café Paris Europe. Le 23 Novembre JL RIZZOLI nous a parlé des élections américaines et JC HOUDOIN du bilan Eurostat des victimes du coronavirus. Le 14 Décembre il y a eu une réunion sans Café Paris Europe. Enfin, le 18 janvier 2021 Bozena STOMAL WEIGEL nous a fait une présentation de la Biélorussie. Le 26 Février suivant il y a eu une réunion sans Café Paris Europe.

La traditionnelle Fête annuelle d’Eurocapitales a pu avoir lieu à Gas le Dimanche 5 Juillet. Nous n’avons pas violé la loi puisque nous étions juste en deçà de 10 personnes. L’année 2020 a été marquée par l’instauration d’un confinement à partir du 17 mars, ce qui a largement compromis nos activités de rencontres bi ou multilatérale, et nous avons dû tenir nos réunions mensuelles en visioconférence, avec le regret que ceux qui ne sont pas informatisés n’aient pu nous rejoindre. Il faut reconnaître que du même coup nous sommes provisoirement libérés du problème de trouver une salle. Nous avions même au fond anticipé le confinement en lançant ces visio-réunions avant le confinement, pour échapper à la question de la salle. En effet le François Coppée nous demandait un prix trop élevé, 100€ de l’heure, et les autres salles contactées étaient également trop chères. Nous avons assez d’argent en caisse pour payer, mais ce serait un gaspillage pur et simple s’il fallait renouveler indéfiniment une location de salle. On peut envisager après tout, même après le déconfinement, de continuer de faire des téléréunions jusqu’à ce que soit trouvée une solution pas trop onéreuse à ce problème.

En tout état de cause, la question est provisoirement repoussée, d’autant que la levée provisoire du confinement s’est accompagnée d’un couvre-feu à 18H. Le reconfinement en Ile-de-France adopté le 15 Mars 2021 s’accompagne par ailleurs d’une interdiction des réunions de plus de 6 personnes qui ne fait que renforcer la nécessité d’un recours à des visio-réunions. Le problème du COVID 19 est européen et est particulièrement gênant pour notre réseau comme pour notre association. Il nous a interdit toute rencontre en 2020 et il est vraisemblable qu’il en sera de même pour 2021 car le confinement est très sévère pour Athènes et Dublin.  De la même manière, mais pour des raisons un peu différentes, nous avons dû différer la création d’Eurocapitales International, une AISBL belge à Bruxelles. Mais ce n’est en fait que partie remise car la direction est clairement fixée.

PERSPECTIVES POUR 2021

Deux problèmes nous attendent cette année :
1. La création d’une structure permanente européenne qui donnerait au réseau une existence juridique au-delà un simple bénévolat et pourrait nous permettre le moment venu d’adhérer au MEI au moins au titre d’observateur. A l’occasion de la réunion du comité de pilotage d’Octobre avait été envisagée l’éventualité de la création d’une association de statut européen avec un siège administratif à Bruxelles. Cette perspective est envisageable puisqu’il existe en Belgique des Associations Internationales sans But Lucratif (AISBL). Le seul problème est celui de la domiciliation, qui devrait être le MEI. Mon intention était de m’adresser au MEI pour obtenir leur accord ainsi que les coordonnées de leur notaire mais les membres français m’ont conseillé de patienter jusqu’à juin. Ce que nous voudrions obtenir c’est un accord pour une domiciliation sans adhésion au MEI. L’idéal serait vraiment d’avoir réglé tout cela en septembre. Il faudra aussi envisager une traduction des statuts en anglais et la tenue régulière d’assemblées annuelles en visioconférence, cette fois-ci de façon tout à fait indépendante du COVID 19.

2. Le deuxième problème est la tenue de nos rencontres. Il y a en fait deux chantiers distincts: la bilatérale avec Dublin, compromise en présentiel à cause du double confinement à Paris et en Irlande, et la multilatérale, compromise également en présentiel. Il y a certes une situation normalisée à Helsinki, mais le déplacement y poserait trop de problèmes pour tout le monde.  Comme il me semble indispensable de ne pas désactiver le réseau, je pense souhaitable de remplacer faute de mieux ces rencontres par des visioconférences. C’est sans doute une solution par défaut, mais elle a l’avantage d’être peu onéreuse et de pouvoir éventuellement s’ouvrir à beaucoup plus de gens au moins en ce qui concerne la multilatérale. Nous pourrions espérer y associer des intervenants de partout, à charge pour nous de trouver un logiciel adapté et de résoudre éventuellement la question de la traduction simultanée. Mais si nous n’avons plus à financer ni repas ni salle ni traiteur cela devient tout à fait envisageable. Bien sûr il s’agirait d’un pis-aller, car rien ne remplace en réalité évidemment le voyage, la découverte ou redécouverte d’une capitale et les échanges en présentiel avec des Européens en chair et en os. Mais provisoirement c’est la meilleure option.

Eurocapitales vit, mais Eurocapitales se mérite et a besoin de la collaboration de toutes et de tous. L’actuelle crise sanitaire est un problème très redoutable pour tous, mais particulièrement pour une association comme la nôtre qui a un besoin essentiel d’organiser et de renouveler des rencontres.  J’ai bon espoir que nous parviendrons à relever ce défi inattendu et je vous remercie pour cela de votre constant et précieux soutien.

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